Restant jusqu’ici l’une des conditions de libération sous caution des seuls migrants sortant de détention, voilà le « marquage GPS » et le port du bracelet électronique imposés aux demandeurs d’asile présents sur le sol britannique. Si leur nombre augmente de manière exponentielle, les dégâts sur leur santé psychique suivent le même chemin, dénoncent trois ONG dans un rapport publié à la fin du mois d’octobre. Le BID (Bail for Immigration Detainees), Medical Justice, et Public Law Project ont recueilli de nombreux témoignages de demandeurs d’asile décrivant leur isolement croissant, les angoisses et les stigmatisations provoquées par un dispositif censé enregistrer tous leurs faits et gestes, et les rendre géo-localisables à chaque instant.
Un « flicage » qui s’inscrit dans une tendance lourde, rappelle l’étude : « Au cours des dernières années, (…) les Etats ont eu recours à diverses formes de technologies pour le contrôle des migra
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