Depuis les années 1960-1970, la politique de la psychiatrie de secteur se heurte à des SDF qui arrivent plus ou moins volontairement aux portes des hôpitaux, mais sa problématique n’est pas de les réinsérer, sinon de déterminer qui fait le « camion-poubelles ». Quel est l’établissement hospitalier qui va prendre en charge ces personnes non sédentarisées quand elles décompensent ou qu’elles posent des problèmes de violences dans la rue ? Une nouvelle perspective s’est ouverte à partir de la fin des années 1990, avec le rapport « Strohl-Lazarus »(1), qui considère un certain nombre de troubles et de souffrances psychiques comme liés à des contextes dégradés. Nous sommes désormais sur une ligne de crète, où il devient impossible de séparer les gens « malades mentaux » des gens « bien portants ». C’est toute
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