Les sans-abri souffrant de troubles psychiatriques sévères vivent non seulement la double peine de l’errance et de la maladie mentale, mais ils sont également confrontés à une stigmatisation d’autant plus forte que l’accès aux soins est souvent défaillant. « Ce public est vraiment considéré comme la “patate chaude” du système médico-social », déplore Aurélie Tinland, médecin de santé publique, psychiatre et responsable de l’équipe mobile psychiatrique précarité de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille. « A l’hôpital, on considère que le problème est avant tout social et du côté des struc
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