« Quasiment toutes nos craintes se vérifient. Nous ne sommes pas dans la rencontre avec le jeune, mais dans l’administratif, nous remplissons des cases », souffle Pierre Lecorcher, cosecrétaire général de la CGT-PJJ, éducateur dans une unité éducative en milieu ouvert (UEMO). « Nous nous transformons en auxiliaires judiciaires. Nous ne réfléchissons plus qu’aux propositions à soumettre aux magistrats, en mettant de côté les problématiques des adolescents », lâche pour sa part Alexia Peyre, psychologue à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et élue du Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES) PJJ-FSU. Un an
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