Dessins au crayon graphite, peintures, estampes, les œuvres de Virginie Chapel sont marquées par le souvenir de la journée du 7 janvier 2015. Alors qu’elle travaille comme directrice artistique pour des chaînes de magasins, elle se trouve dans les locaux de son entreprise située au 10, rue Nicolas-Appert, dans le XIe arrondissement de Paris. Aux alentours de 11 h 30, deux hommes, cagoulés, vêtus de noir et armés de fusils d’assaut, surgissent au rez-de-chaussée. Elle est la première à croiser leur route. Mise en joue par les deux agresseurs, tétanisée, elle comprend rapidement qu’ils font erreur. Face à elle, Chérif et Saïd Kouachi. Leur cible ? Le journal satirique Charlie Hebdo, situé à l’étage du dessus. Après avoir tiré au plafond et exigé qu’on leur indique où se trouve la rédaction de l’hebdomadaire, les deux terroristes accèdent à l’étage. Virginie Chapel et ses collègues entendront tout de la tuerie qui s’y déroulera.
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