Qu’elles vivent en foyer de vie, en foyer d’accueil médicalisé ou en foyer d’hébergement, ces personnes ayant un parcours institutionnel très important, depuis parfois leur plus jeune âge, n’ont que très peu d’espace pour évoquer leur désir d’enfants et, a fortiori, la procréation. C’est un mode de socialisation très spécifique, en vase clos, où un grand nombre de professionnels pluridisciplinaires ont tous un avis sur la question de leur sexualité et de l’accès à la parentalité, ce qui va forcément les influencer. Cela reste un vrai tabou. Les femmes sont soumises à un interdit de procréation très fort.
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