Ces personnes partagent des aspirations tout à fait ordinaires : rencontrer quelqu’un, vivre une grande histoire d’amour, éventuellement se marier, avoir des enfants… Mais elles se confrontent à des difficultés spécifiques. D’abord, la déficience motrice. Elles tiennent un discours très capacitaire et infériorisant à leur égard, qui intègre les normes sociales selon lesquelles les corps valides seraient supérieurs aux corps handicapés. Dans un deuxième temps, elles racontent comment la vie en établissement entrave leur possibilité d’avoir des expériences intimes, amoureuses, sexuelles. Elles soulignent leur difficulté à contrôler leur existence : elles ne choisissent
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