Dès leur arrivée au sein des foyers d’Adelaïde Perrin, professionnels, résidents et proches sont prévenus : la vie affective et sexuelle est un enjeu incontournable de l’accompagnement. Résultat : « Nous avons des foyers où les personnes sont quasiment toutes en couple », raconte le chef de service Franck Romanet. Tout a commencé deux ans avant la loi de 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale, lorsque l’association a choisi de ne plus considérer ses quelque 200 résidents « comme des objets de soins mais comme des personnes aptes à être actrices de leur vie, se souvient-il. Il n’était plus envisageable, alors, de leur nier la possibilité d’avoir une vie affective et sexuelle. Il s’agit du premier élément à prendre en compte quand on accompagne un être humain. »
L’organisation, au lourd passé religieux, s’est alors lancée dans une profonde décon
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