Je suis infirmière de métier et je me suis dirigée vers l’anthropologie en cours de carrière. A ce moment-là, je voulais monter un centre de santé associatif au sein du territoire des Minguettes, à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Je me disais que le public immigré âgé pourrait être un public cible. Finalement, le centre a ouvert à un autre endroit, et moi, je suis restée aux Minguettes pour ma recherche. En creusant ce sujet du vieillissement et de l’immigration, je me suis assez vite rendu compte qu’il y avait des écrits sur les hommes, notamment ceux vieillissant dans les foyers Sonacotra – c’est d’ailleurs par ce biais que cette question a émergé dans les sciences sociales – mais très peu de travaux sur les femmes. Cela m’a interpellé
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