« On n’accompagne pas des femmes sans abri comme on accompagne des hommes sans abri. Parce que leurs trajectoires de vie sont différentes, parce que leurs besoins et leurs attentes sont spécifiques, les approches à développer et les outils à mettre à leur disposition doivent être différents. Aujourd’hui, dans le secteur “sans-abri”, force est de constater que ce n’est pas (suffisamment) le cas. Et L’Ilot n’échappe pas à ce constat », reconnaît l’association belge qui lutte contre le « sans-abrisme » depuis soixante ans, en introduction d’un rapport d’une centaine de pages publié au mois de janvier.
Car le secteur d’intervention des travailleurs sociaux de L’Ilot demeure majoritairement pensé pour les hommes, avec des « infrastructures d’accueil peu/pas adaptées au public féminin », une « inadéquation des outils existants », une méconnaissance des enjeux liés aux droits d
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