Au Salvador, le projet de réforme de la loi sur l’avortement, pourtant timide, a été largement rejeté par le parlement en octobre dernier. Proposé par des associations de défense des droits des femmes, il prévoyait la dépénalisation de l’avortement pour seulement trois cas : lorsque la vie de la future mère est en danger, si le fœtus s’avère non viable et en cas de viol d’enfant, d’adolescente ou de femme. Mais, pour la quatrième fois depuis 1988, le Congrès du plus petit pays d’Amérique centrale, rongé par les inégalités et la violence des gangs, a décidé de rester dans le « club des quatre » qui interdisent l’avortement quelles que soient les circonstances, avec le Nicaragua, le Honduras et la République dominicaine.
Certains députés ont même proposé de durcir encore une législation qui prévoit des peines allant jusqu’à cinquante ans de prison quand les magistrats qualifient l’opératio
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?