Difficultés de captation de logements, perte de temps d’accompagnement social sur la route par les éducateurs spécialisés, freins à l’autonomie des jeunes en raison du manque de transports en commun… La configuration des zones rurales oppose de nombreux obstacles au suivi des mineurs non accompagnés (MNA).
« Malgré la volonté du département, la question de s’étendre sur des zones plus rurales se pose régulièrement », reconnaît Gaëlle Le Guern, directrice du dispositif d’accueil et d’accompagnement des MNA pour le Groupe SOS dans le Bas-Rhin. Accueillis sous mandat du conseil départemental par l’association, 150 jeunes partagent des appartements à trois ou à quatre. Parmi eux, une vingtaine résident sur les petites communes de Bouxwiller et d’Ingwiller. « Ce qui est déterminant lorsque nous choisissons les candidatures d’appels à projet, c’est la capa
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