Pendant longtemps, la condition d’aidant n’a pas été reconnue. Les pouvoirs publics considéraient qu’une telle solidarité était naturelle, pour ne pas dire résiduelle, car relevant de la sphère privée. La thématique a émergé dans les années 1970 grâce à la mobilisation des associations, puis à la recherche, qui a rendu visible cet engagement « silencieux ». On sait aujourd’hui que la contribution des aidants, considérable, pourrait représenter entre 12,3 et 15,6 milliards d’euros, soit entre 0,6 et 0,8 % du produit intérieur brut. Ce sont autant de dépenses sociales en moins qui ne sont plus ignorées, les pouvoirs publics ayant pris conscience de la nécessité d’agir. En témoigne la reconnaissance d’un droit au répit, demandé depuis des années p
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