Sans le travail de l’ONG The New Humanitarian et celui de la Thomson Reuters Foundation, le scandale n’aurait probablement jamais éclaté. Selon le rapport d’une commission d’enquête indépendante rendu public le 27 septembre dernier, des dizaines de personnes – en majorité des femmes, mais aussi des hommes – ont subi des viols et des abus sexuels commis par des employés ou des contractants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), laquelle pourrait voir sa réputation durablement entachée. Son directeur général, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui brigue actuellement sa propre succession, en a parfaitement conscience. « La première chose que je tiens à dire aux victimes et aux survivants, c’est que je suis désolé. Je suis désolé, désolé de ce qui vous a été imposé par des per
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