Prenez un champ et divisez-le entre la protection de l’enfance, les personnes âgées, l’insertion et le handicap. Parallèlement, segmentez-le entre le privé, le public et l’associatif. Vous obtiendrez un résultat particulièrement fragmenté. C’est en partie pour pallier ce morcellement que se créent et périclitent régulièrement une multitude de collectifs de travailleurs sociaux. « La division de notre secteur rend le dialogue très difficile, témoigne Anne Lauseig, assistante de vie et fondatrice du collectif national “La force invisible des aides à domicile”. Les femmes viennent trouver de l’écoute et du réconfort à travers les groupes de parole que nous organisons. Cela permet de parler à la collègue d’à côté, de s’intéresser à ses conditions de travail.�
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