« Des idéologies circulantes structurent les pratiques des acteurs à leur insu. Ces idéologies pourraient n’être qu’un mode d’expression parmi d’autres qu’utiliseraient les professionnels, une sorte de vocabulaire appartenant au lexique de certaines professions. Mais au-delà, elles constituent des obstacles épistémologiques à l’intelligence des pratiques. Cette lecture idéologique du réel, parfois teintée de moralisme, appartient à la culture et à l’histoire du travail social. C’est pour cela que ces pratiques, entendues comme systèmes de pensée mais aussi comme modes d’action, sont du registre de l’inconscient collectif d’une profession dans son ensemble. Tournées vers le passé, ces visions sont anachroniques et ne permettent pas de saisir la dynamique de la réalité sociale qu’elles sont censées appréhender.
Cette histoire-là est aussi la
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