« La prostitution des mineurs n’est pas spécifique à nos services, il ne faut pas amalgamer les choses, prévient d’emblée Nicolas Fournier. On recueille des enfants qui, parfois, la pratiquaient avant et qui continuent. » Le coordinateur technique de la protection de l’enfance du Tarn avoue cependant qu’il s’agit d’un « sujet préoccupant » et « relativement nouveau ». Pour preuve, si le phénomène se développe partout, il n’épargne pas l’aide sociale à l’enfance (ASE). « J’ai l’impression que cela augmente et que toutes les structures y sont confrontées. Nous sommes aux aguets. Un fois, j’ai récupéré une adolescente in extremis : elle allait monter dans une voiture à la sortie de l’établissement, et je savais ce qui l’attendait », explique Simon(1), éducateur spécialisé dans ce département.
A Albi, au printemps 2020, une histoire met l
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