Il est plus de 10 h. Un copieux petit déjeuner vient de prendre fin dans le réfectoire. La salle s’est peu à peu vidée et seules deux résidentes papotent tranquillement tandis que des fillettes jouent gaiement. L’une d’entre elles s’amuse à faire rouler une orange sur le sol. La seconde ne lui prête pas attention, plus occupée à pourchasser à travers la pièce la sage-femme, Cécile Cambournac, en riant aux éclats. L’ambiance est paisible ce jour-là. Niché au bout d’une impasse, un discret bâtiment de 900 mètres carrés trône dans un cadre bucolique, au bord de l’Orge. A l’extérieur, seuls les piaillements de quelques oiseaux viennent briser le silence du lieu. A l’intérieur, l’établissement s’apprête à accueillir une flopée de nouveaux venus. Un « baby boom », après l
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