« Une mauvaise année, mais qui aurait pu être bien pire. » La formule est de Pierre-Yves Lenen, directeur du développement et de l’offre de services au sein d’APF France handicap. Mais elle résume le sentiment général : sur le plan économique, l’année 2020 sera à marquer d’une pierre noire pour les Esat (établissements et services d’aide par le travail), sans pour autant avoir causé à la fin de l’année la cascade de faillites redoutée par les organismes gestionnaires. En novembre dernier, ceux-ci ont alerté à ce sujet le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées dans une lettre ouverte, après avoir réalisé une enquête « flash » en cinq jours. Plus de la moitié (56 %) des 450 Esat ayant répondu (soit environ un tiers des 1 400 Esat existants) expliquaient manquer de débouchés, et plus d’un tiers (35 %) reconnaissaient être dans l’incapacité d
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