L’expression n’est pas de moi. Je l’emprunte à Karin Tröger et Michel Galan, qui l’ont utilisée dans le cadre de leur rapport sur les Esat de Bourgogne Franche-Comté paru en 2019. Elle est née des observations du terrain et de la vie des personnes en situation de handicap qui travaillent dans ces établissements. Il ne s’agit ainsi pas d’une vision idéalisée, mais pragmatique. L’inclusion raisonnée tranche avec l’approche volontariste et dogmatique portée par les politiques publiques d’une inclusion à tout prix. Le virage vers le tout-inclusif n’a aucun sens pour les gens de terrain. On sait très bien que, pour certains, l’insertion en milieu ordinaire est un mirage, voire de la maltraitance lorsqu’on l’impose à quelqu’un qui ne le souhaite pas. Aussi une inclusion raisonnée est-elle
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