Il convient d’éviter toute généralisation. Mais, autour de Strasbourg en tout cas, les associations créées par les premières générations de migrants tendent à se repositionner. Elles ne se limitent plus au seul champ de l’aide aux migrants, mais se préoccupent de citoyenneté, d’interculturalité, de lutte contre les discriminations. Ainsi leur champ s’élargit-il à la fois à l’éducation populaire et à la citoyenneté. Cela traduit sans doute une évolution de la société, mais reflète aussi le simple changement de génération, celle d’enfants nés en France de parents immigrés et qui luttent pour l’accès aux droits des personnes migrantes tout en promouvant l’intégration sociale et le droit à l’égalité républicaine.
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