Toute la difficulté tient d’abord à ce que l’on ne dispose pas de nouveaux chiffres ni de données précises. On parlait à l’époque de 70 000 enfants concernés par cette double problématique. J’ai commencé ma carrière dans un IME [institut médico-éducatif], puis l’ai poursuivie dans l’aide sociale à l’enfance. Et, en trente ans, j’ai vu les choses « désévoluer », si j’ose un néologisme. Je ne dis pas, bien sûr, qu’il ne fallait pas effectuer de virage inclusif. Simplement, lorsque la pédopsychiatrie se tourne vers davantage de soins ambulatoires, quand la protection judiciai
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