Des « situations complexes ». des enfants soumis à une « double vulnérabilité »… Les mêmes mots montent aux lèvres de l’ensemble des professionnels qui accompagnent des jeunes à la fois protégés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) et porteurs de handicaps. Que ceux-ci aient été ou non déjà officiellement diagnostiqués. Car, tous les acteurs en sont d’accord, l’un des premiers enjeux consiste à les repérer, et donc à comptabiliser le nombre d’enfants concernés.
En 2015, selon le défenseur des droits, sur 308 000 petits et adolescents suivis par l’ASE, 78 000 portaient un handicap. Sébastien Bossard, directeur de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) de la Sauvegarde du Nord situé à Tressin, estime à un tiers la proport
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