Lors des premières semaines de l’état d’urgence sanitaire, l’Etat est complètement dépassé. Pour la cour, cette « absence de préparation opérationnelle » a eu un impact direct sur les acteurs de l’accueil, de l’hébergement et de l’accompagnement des personnes sans domicile, qui n’ont pas pu être guidés efficacement, ni équipés en masques et en tests de dépistage.
Mais, jour après jour, les services se sont organisés. Les hôtels, vidés en raison du confinement, ont été mobilisés pour mettre à l’abri les personnes à la rue et la trêve hivernale est prolongée. Les capacités d’hébergement exceptionnelles atteignent alors 32 000 places au mois de mai, un chiffre « inédit », relève la cour. Ces nouvelles places ont été ouvertes avec un protocole sanitaire strict, permettant de maîtriser le nombre de contaminations et de décè
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