Avant même de parler de logement, souffrir d’addiction, c’est risquer d’être exclu de l’accès à un simple abri. « Un nombre grandissant de personnes accompagnées par le secteur addictologie restent sans solution d’hébergement », constataient en 2019 la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et la Fédération Addiction. La consommation de substances psychoactives n’est pas toujours tolérée au sein des hébergements. Face à cette stigmatisation, les structures proposant un cadre spécifique sont très demandées. « Nous avons de plus en plus de candidatures. Ces personnes qui sont dans une situation instable ou déjà en rupture d’hébergement ne cherchent pas seulement un logement mais aussi un accompagnement », explique Dominique Zavagli, éducatrice spécialisée et coordinatrice chez Addictions Méditerranée, qui dispose à Marseille de huit appartements thérapeutiques individuels dans lesquels il est possible d’habiter penda
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