Le premier est celui de l’accès aux droits. Les professionnels du travail social sont confrontés aux plateformes des institutions comme la Cnaf [caisse nationale des allocations familiales], la sécurité sociale, les retraites, qui sont désormais des passages obligés. Les professionnels se retrouvent avec des dizaines de plateformes à gérer, notamment les assistantes sociales travaillant en polyvalence de secteur. Les personnes qui viennent les voir n’ont pas forcément des problèmes sociaux, mais numériques. Le deuxième excès concerne les jeunes : ils peuvent, par le biais de ces outils, engager des relations avec des personnes qui leur sont nocives. Par exemple, un enfant qui a été placé pour le mettre l’abri de parents toxiques peut être amené à continuer de communiquer avec sa famille, qui poursuit ainsi son emprise
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