Dans une ordonnance rendue en référé le 18 février 2021, le tribunal administratif de Toulouse juge que l’installation de plaques épaisses en Plexiglas dans les parloirs peut être regardée comme contraire aux droits des détenus. Si le juge constitutionnel se satisfait de l’existence théorique de leur droit à maintenir des liens personnels et affectifs avec leurs familles, le juge administratif, lui, s’attache à vérifier son application concrète.
Dans cette affaire mettant en cause une décision de la directrice de l’établissement pénitentiaire de Seysses (Haute-Garonne), les plaques installées au parloir, du sol au plafond, étaient si épaisses que les détenus devaient hurler pour s’entretenir avec les visiteurs.
Dans un premier temps, la maison d’arrêt avait installé une simple vitre de séparation « qui, constate le juge, n’avait pas pour effet de cloisonner les parloirs et permettait un échange des conditions permettant d’entretenir une conversation normale ».
Installé en raison de l’épidémie de coronavirus, ce dispositif est renforcé quelques semaines plus tard par « l’apposition d’une deuxième plaque de Plexiglas “tout en h
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