Dans une ordonnance rendue le 5 février 2021, le Conseil d’Etat rejette le référé-liberté engagé par l’association Robin des Lois. Celle-ci demandait au juge administratif d’enjoindre l’Etat à inclure l’ensemble des personnes détenues dans les établissements pénitentiaires dans la première phase de vaccination contre la Covid-19. L’association considérait que les détenus sont particulièrement vulnérables en raison de leurs conditions de détention.
Dans une instruction interministérielle du 15 décembre 2020, le gouvernement a présenté les objectifs de la phase 1 de sa stratégie vaccinale : « Faire baisser la mortalité et les formes graves de la maladie, protéger les Français et le système de santé et garantir la sécurité sanitaire de tous les patients. » Comme le relève le Conseil d’Etat, l’instruction « définit comme personnes prioritaires pour la vaccination des personnes susceptibles de développer les formes graves de la maladie ». Priorité est donc donnée aux personnes âgées, en commençant par celles qui résident dans les établissements médico-sociaux et/ou d’hébergement. D’après Robin des Lois, vu que l’in
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