« On parle de plus en plus des effets délétères du délaissement parental. La loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfance tente d’ailleurs de pallier ses conséquences en préconisant le réexamen systématique des situations. Les arguments sont toujours identiques : il y aurait “une culture française familialiste” qui pousserait au “maintien à tout prix des liens d’autorité parentale”, lesquels demeurent “quasi intouchables”. Et cela au détriment de “l’intérêt supérieur de l’enfant”.
Mais la question pourrait bien être posée à l’envers. Davantage que repérer le plus tôt possible les situations de délaissement parental, la mission de l’aide sociale à l’enfance (ASE) n’est-elle pas de les prévenir ?
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