C’était une promesse électorale pour séduire un électorat afro-américain particulièrement sensible à la question carcérale, puisque représentant seulement 10 % de la population globale mais plus de 30 % des prisonniers. A peine investi président des Etats-Unis, Joe Biden a signé un décret programmant la fin des prisons fédérales gérées par le secteur privé. Un geste censé lutter contre la politique d’incarcération de masse, dans un pays qui concentre 25 % des prisonniers de la planète, et davantage que la Chine et la Russie réunies.
« C’est une décision très importante, mais ce n’est qu’une première étape », a réagi David Fathi, directeur du National Prison Project au sein de l’American Civil Liberties Union (ACLU), la principale association à but non lucratif américaine. « Mais on ne connaît pas le calendrier
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