« Nous sommes contents d’être au conseil d’administration d’ATD Quart monde », raconte Elodie Espejo-Lucas. Son mari Vincent et elle, qui ont voulu « vivre cet engagement en couple », estiment fort utile leur participation à la prise de décision au sein du mouvement. « C’est bien qu’il y ait des militants “Quart monde” dans le conseil. On ne veut plus subir les choses, mais devenir parties prenantes des choix qui nous concernent. »
Pionnière dans le domaine de la participation des personnes accompagnées à ses instances de prise de décision, l’association, qui compte seulement 47 salariés mais près de 3 000 militants, a mis en place des moyens importants pour qu’elle soit effective. « Avant les conseils d’administration, nous avons un échange avec la présidente, qui nous aide à formuler nos avis ensuite devant tout le monde, raconte Elodie. Et si nous n’osons pas prendre la parole devant tout le monde, elle relaie nos avis, puisqu’on les lui a donnés la veille. Cela nous permet d’être membres à part entière. »
« Cela prend du temps, c’est plus compliqué qu’une prise de décision qui serait verticale, imposée d’en hau
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