Le 23 janvier dernier, à l’appel des partis de gauche et des associations mobilisées dans la lutte contre la pauvreté, ils étaient des dizaines de milliers à manifester dans plusieurs villes du Brésil pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire et l’effondrement économique en cours, au cœur de l’ex-locomotive de croissance du continent sud-américain. « Le pays est en faillite, je ne peux rien faire », déclarait le 6 janvier le président Jair Bolsonaro, rejetant la responsabilité du marasme sur « ce virus alimenté par la presse », à l’heure où prenaient fin les aides d’urgence qui ont provisoirement sauvé des dizaines de millions de personnes de la misère.
« Au bord d’un gouffre social », selon Marcelo Neri, directeur du centre de politique sociale de la Fondation Getulio-Vargas, le Brésil subit la double pression d’une politique ultra-libérale mise en place par le chef de l’Etat, et celle des marchés financiers « inquiets �
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