Le ton monte vite quand il raconte son histoire. Une jeunesse chaotique rythmée par les coups, les injures, l’abandon. « Je ne dis pas que tout est à cause de mon enfance, mais ça explique beaucoup. » Passé par la rue puis par la Sauvegarde de l’enfance, Mickael, 36 ans, explique : « Rapidement, j’ai compris qu’il fallait que je me débrouille tout seul. Me battre m’apportait du respect, alors la violence est devenue mon moyen de défense. Je n’avais pas de sous, j’étais seul, j’avais seulement mes poings. » Pendant vingt ans, l’homme se construit avec un mode de communication qui se résume à un mot : violence. « Les insultes, pour moi, c’était normal. Le lot quotidien. Avec mes amis, des connaissances, des collègues. »
Quand il rencontre sa femme, Mickael ne travaille p
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