Un petit local mis à disposition par la Maison de la Justice et du Droit, et des demi-journées bloquées dans des emplois du temps déjà remplis. Voilà comment, pendant dix ans, les quatre psychologues de l’association Passible, à Grenoble, ont exercé leur activité de suivi d’auteurs de violences conjugales. « En bricolant », racontent-ils. « Quand on a démarré, c’est parce qu’un procureur assez actif a voulu agir sur les violences conjugales. On a alors signé une convention avec le parquet et pu grappiller quelques sous », se souvient Nelly Janin-Quercia, psychologue clinicienne et cofondatrice du dispositif. Aujourd’hui, ses collègues accompagnent 130 personnes par an.
Parmi les auteurs reçus en entretiens individuels, la plupart sont envoyés par la justice, car condamnés à une
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