Stéphanie Callet, 32 ans, est une survivante. C’est du moins en ces termes qu’elle se qualifie. Son combat ? Celui d’une enfant placée en lutte contre les services sociaux de l’enfance qui, bien qu’ayant pleinement rempli leur rôle protecteur en l’éloignant, à l’âge de 3 mois, de parents incapables de s’en occuper, ont sacralisé le lien biologique au détriment de son équilibre affectif. « C’était dans les années 1990, à l’époque où l’ASE (aide sociale à l’enfance) portait la relation mère-enfant aux nues. Tant que je n’étais pas en danger de mort chez mes parents, il fallait coûte que coûte que je retourne vivre avec eux. Et ce, quelle que soit la souffrance que cela pouvait engendrer chez moi », déplore-t-elle. Jusqu’à l’âge de 10 ans, le placement chez Véronique et Xavier, qui l’accue
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