Il faut resituer cette mesure dans son contexte : celui de l’augmentation des féminicides en 2019. On sait aujourd’hui que cet accroissement n’a eu lieu que sur les trois premiers mois de l’année. Il n’empêche que la pression a été très forte à ce moment-là, ce qui a largement conditionné le Grenelle des violences faites aux femmes, lancé en septembre de la même année. Le contexte a été déterminant : il fallait éviter à tout prix le passage à l’acte létal. La possibilité de lever le secret médical et de permettre au médecin d’informer le procureur de la République ou de faire un signalement même si la patiente n’est pas d’accord est une proposition du rapport sur les homicides conjugaux rendu en octobre 2019. On
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?