Parmi les victimes de violences conjugales qui portent plainte, 10 % sont des hommes. Une population rarement étudiée, du fait des difficultés à recueillir leurs témoignages, excepté dans les unités médico-judiciaires (UMJ) qui accueillent, au sein des hôpitaux, les victimes à leur demande ou sur réquisition judiciaire, le plus souvent après le dépôt d’une plainte.
Ainsi, plusieurs entretiens ont été réalisés à l’UMJ de l’hôpital Rangueil de Toulouse, avec des hommes âgés de 25 à 50 ans, dont la relation avait duré en moyenne neuf ans. « Des théories ont été élaborées pour décrire les violences conjugales dont sont victimes les femmes, mais aucune n’a exploré scientifiquement les violences conjugales dont sont victimes les hommes », rappelle Edouard Bontoux, médecin légiste, co-auteur
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