Les services d’aide à domicile peuvent facturer des heures qui étaient planifiées mais qu’elles n’ont pas réalisées durant les deux mois de confinement. Voilà ce que permet, à l’heure où nous écrivons, et seulement sur le papier faute de décret d’application, l’ordonnance du 25 mars dernier. Un maintien des dotations arraché par les fédérations représentatives du secteur pour, dans certains cas, assurer la simple survie des associations.
Tous les acteurs du secteur ne s’accordent pas sur l’ampleur du désastre financier annoncé, et les comptes des manques à gagner ne sont pas encore chiffrés avec précision. Ainsi Stéphane Landreau, secrétaire général de la Fédération des associations de l’aide familiale populaire (Fnaafp-CSF) évalue-t-il que la moitié des associations est en danger à court terme, en particulier les plus fragiles avant la crise. Et il prévient que nombre d’entre el
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