Au dernier étage d’un immeuble d’Angers, la pluie frappe les grandes fenêtres de la pièce à vivre de l’association Le Refuge. Malgré le temps morose, dans ce coin salon et salle informatique, où des canapés modernes côtoient une télévision et un espace cuisine, le sentiment qui se dégage est d’avoir atteint un petit havre de paix. « L’idée est de créer un cocon, un lieu où les jeunes puissent poser les valises. Certains ont subi de gros traumatismes. Ici, on cherche à leur dire : “Maintenant vous pouvez lâcher” », explique Anne Méaux, cheffe de service de cette antenne dédiée aux réfugiés LGBT+.
Parmi eux, Mory. Emmitouflé dans son écharpe noire, le Guinéen de 23 ans est mince et porte des lunettes. Malade, il plaisante en se mouchant : « J�
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