Nous n’avons pas encore eu le temps de mettre les mots sur les souffrances ressenties par les personnels qui travaillent dans le soin. Les heures de travail ont été rallongées, les congés n’ont pas été posés. Face à la surcharge de travail, il fallait tenir sans prendre le risque de flancher, dans le silence, sans s’épancher, sans prendre non plus le risque de la honte, de la culpabilité, de la peur de ne pas tenir. Il y a également la confusion vécue entre l’espace privé, l’intime et l’espace du travail. Aujourd’hui, la peur demeure et elle sclérose les capacités de résilience. Il va y avoir un contrecoup, un risque de décompensation à la sortie de cette période. Pour certains, cette crise sanitaire peut être le point culminant de l’épuisement. Il y aura des décompensations plus
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