Effectivement, la crise sanitaire a remis la notion de « care » au cœur des débats. L’éthique qui la sous-tend est une manière d’apphréhender le monde basée sur l’attention à l’autre. Cette relation de soins mutuels – reçus et prodigués – n’est pas nouvelle. Les premiers a l’avoir initiée sont deux philosophes anglo-saxons, David Hume et Adam Smith. L’idée s’est ensuite propagée dans les milieux féministes américains principalement à l’initiative de la psychologue Carol Gilligan qui proposait, entre autres, que le « care », autrement dit « le soin », soit enseigné aux hommes. L’éthique du « care » s’appuie sur quarante années de travaux en sciences humaines et sociales, lesquels ont été repris en France par des philosophes puis se sont diffusés dans l’univers sanitaire et médico-social. Mais lors des
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?