« Passé le moment de sidération, j’ai été convaincue une fois de plus de la nécessité de la mission de service public. On a fait le choix avec mes chefs de service de demander à tous les agents administratifs et de terrain de rester chez eux et on a pris la main. Par un système de renvoi d’appels, j’avais en direct les personnes qui avaient des dossiers de RSA [revenu de solidarité active] en instance ou dont les droits étaient suspendus. Spontanément, avec la caisse d’allocations familiales et la mutualité sociale agricole, on a décidé de traiter les dossiers encore plus vite que d’habitude. Sans le décréter, il y a eu une solidarité entre les services administratifs. Le rapport que j’ai eu avec des bénéficiaires du RSA, des auto-entrepreneurs… a été très bienveillant alors que l’on ne se connaissait pas. Cela a changé ma posture.
Je voudrais que, désormais, on envoie le moins de courrier possible aux usagers mais que les agents communiquent par téléphone quand c’est possible. Il faut revenir à des considérations humaines. J’ai décidé de simplifier les procédures, même pour après. On s’embête trop la vie ! Comme quoi, quand
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