Chez les auteurs de violences au sein du foyer, le confinement suscite une « angoisse, qui accroît les fragilités psychologiques ou les pathologies, et risque de conduire au passage à l’acte », expose Alain Legrand, président de la Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge d’auteurs de violences conjugales et familiales (Fnacav). Les addictions, difficiles à gérer dans le contexte actuel, augmentent ce risque. « La violence a toujours à voir avec l’espace », ajoute Elisabeth Perry, psychologue clinicienne et directrice de l’association Terres à vivre qui accompagne, à Nancy, des auteurs de violences. « La proximité avec l’autre, le fait de ne pas pouvoir sortir pour extérioriser, renforce le sentiment d’être enfermé et donc les risques. » Le confinement agi
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