Les droits de visite et d’hébergement (DVH) des familles dont l’enfant est placé sont suspendus depuis le début du confinement. Une situation qui dure depuis plus d’un mois et qui, au fur et à mesure que s’égrènent les semaines, engendre des difficultés. Si, dans la plupart des cas, les enfants s’adaptent et font avec les moyens technologiques qui leur sont proposés pour garder un contact avec leurs parents, d’autres le vivent très difficilement.
« Il y a des enfants qui craquent, des adolescents qui fuguent pour voir leurs parents et, à l’inverse, on a des parents qui viennent sans prévenir pour réclamer de voir leurs enfants. La question de la suspension des DVH commence à devenir compliquée », commente Audrey Pallez, responsable du pôle « protection de l’enfance » à la Cnape (Convention nationale des ass
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