« Nous avons dû faire face à une explosion des demandes, témoigne Damien Bouquin, assistant social au centre intercommunal d’action sociale des Terres du Haut-Berry, un territoire rural de 30 communes, qui regroupent 26 000 habitants. Le gros afflux des quinze premiers jours tenait à la fermeture de nombreuses structures. Aujourd’hui, nous sommes sollicités par un nouveau bénéficiaire de plus par jour, contre, habituellement, dix par mois. » Même constat en zone urbaine : la demande d’aide alimentaire bondit. Aux Restos du cœur, Yves Mérillon, membre de son bureau national, observe qu’à Paris, les distributions de rue ont vu leur public augmenter.
En somme, le confinement aggrave la précarité des plus fragiles, et engendre une nouvelle catégorie de personnes en difficulté. Les associations d’aide aux démunis se ret
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