Pour Josefine Brendel, la tournée commence, à bord d’une voiture louée pour l’occasion. « Je ne pensais pas devenir livreuse un jour, sourit l’éducatrice spécialisée, en peinant à faire fonctionner son GPS. Mais il faut bien s’adapter ! »
Le coffre chargé de jeux et de vivres, la jeune femme rend visite à des familles défavorisées du quartier de Marzahn-Hellersdorf. Elle les connaît toutes : les enfants fréquentent d’ordinaire le centre associatif où elle travaille depuis deux et demi. Tous les après-midis, L’Arche accueille dans une ancienne école en préfabriqué jusqu’à 300 mineurs de 2 à 16 ans qui habitent les Plattenbau, ces barres d’immeubles typiques de l’est de Berlin.
Afin de ralentir la propagation du coronavirus en Allemagne, l’institution a dû fermer ses portes à la mi-mars, en même temps que les écoles et la plupart des lieux d’accueil du public. Mais pour le personnel, pas question de chômage partiel ou de télétravail. Si l
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