« Mes cauchemars… C’est comme les délires de papa ? » Voilà ce qu’un petit garçon de 7 ans a demandé à Hélène Davtian, psychologue, directrice des Funambules, un service d’accompagnement pour enfants et jeunes adultes de l’Œuvre Falret. C’était avant le confinement. « Toute personne confrontée à la psychose d’un proche ressent de la confusion et du déséquilibre, décrypte Hélène Davtian. Il est donc très important de leur faire comprendre que, pour autant, elles ne sombrent pas dans la maladie. » Mais le confinement renforce le risque d’emprise d’un parent malade sur son enfant, sans qu’il lui reste d’échappatoire.
Impossible, aujourd’hui, de dénombrer les enfants et adolescents qui vivent de telles situations. Mais le chiffre est d’autant moins anecdotique que plusieurs patients sont sortis des hôpitaux psychiatriques pour se confiner à domicile. En temps normal
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