« Si les centres d’hébergement parviennent tant bien que mal à maintenir leur activité malgré la réduction des effectifs, c’est moins le cas des accueils de jour, maraudes et distributions alimentaires. Animés en grande partie par des bénévoles parfois âgés, touchés par l’absence de personnels malades ou devant garder leurs enfants, agissant sans gants ni masques, ces trois secteurs rencontrent d’importantes difficultés. A tel point que des milliers de personnes sont menacées par la faim. A Toulouse, des maraudes ont rencontré des personnes qui n’avaient pas mangé depuis plusieurs jours. L’accès à l’alimentation se réorganise difficilement, grâce au courage des bénévoles et salariés, et prend aussi la forme de distributions par des associations ou par l’Etat de “tickets service”, pour donner aux pe
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