Cette crise va accentuer les côtés « borderline » de notre société. Notamment parce que nous sommes confrontés à une ambivalence du discours. Un exemple : au même moment, on nous demande de ne pas nous rassembler et d’aller voter. Le double discours des dirigeants favorise la mise en place de comportements « borderline » comme le stockage de produits alimentaires. Cela traduit la peur du manque, qui peut faire écho à celle de la mort ou de l’abandon, fréquente dans ce trouble. On risque aussi de voir se renforcer des comportements transgressifs, addictifs ou encore agressifs envers soi-même ou les autres. Le confinement conduit à l’explosion de tous les aspects de cette pathologie. Pour dépasser cela,
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