« Nous sommes le pays européen où l’offre de soins en pédopsychiatrie est la plus faible du point de vue des praticiens », écrivait Marie-Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent dans son rapport « Mission bien-être et santé des jeunes », de novembre 2016. Plus de trois ans après ce constat alarmant, la situation de la psychiatrie infantile reste dans l’ornière. Après le rapport de la mission d’information du Sénat sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France, en avril 2017, les sénateurs ont interrogé le gouvernement sur le sujet de la santé mentale des mineurs, à l’occasion d’un débat, le 8 janvier dernier, à la demande du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE).
« La psychiatrie infanto-juvénile n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. La pé
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